Ecologiquement parlant, nos vies sont désastreuses. Consommation, pollution, non-respect de nos propres besoins… Quand on en prend enfin conscience, on a envie de tout plaquer pour retourner vivre à l’état sauvage. Vraiment ?
Confort brut
Tiny house, yourte, cabane en bois… Les habitats alternatifs poussent comme des champignons. Et ce n’est pas tout à fait un retour à la préhistoire. Il y a des toilettes (sèches), de l’eau chaude (grâce aux panneaux solaires), de l’électricité (en général) et, si ce n’est le wi-fi, au moins la 3G pour ne pas être coupé du monde. Bref, il est tout à fait envisageable d’y passer plus d’une nuit… au point d’y rester ?
Et pourquoi pas ? Après tout, il y a quelque chose de magique à se réveiller au chant des oiseaux, à être en permanence au contact de la nature… Loin, très loin de la ville, de son métro-boulot-dodo et de son stress. On pourrait apprendre à reconnaître les plantes comestibles, aller cueillir des champignons en automne, faire du feu pour avoir bien chaud l’hiver… Et ralentir le rythme, pour prendre le temps de vivre.
Un pas vers le minimalisme
Habiter dans une cabane, c’est, surtout, un pas de plus vers une vie en accord avec notre envie de cesser de polluer la planète. Donc, en toute logique, une vie plus frugale et plus durable, où l’on essaierait de consommer moins. On pourrait cultiver son potager pour se nourrir, réduire son dressing au format capsule, emprunter les livres à la bibliothèque plutôt que de les acheter en ligne…
En attendant de décider de déménager dans une tiny house après avoir vendu toutes nos affaires sur Le Bon Coin… on peut tout au moins s’interroger sur notre vie quotidienne. Se questionner avant d’acheter, fuir les emballages inutiles, réduire la durée de notre douche ou cuisiner les restes. Pour la cabane, la porte n’est pas fermée : il existe de nombreux endroits pour tester l’idée, sans renoncer à son confort. On attendra juste le printemps !
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