On lit partout que méditer serait util, sain et que ça serait un bon exercice pour faire face au stress quotidien. Cette discipline développerait en chacun de nous les meilleures qualités et offrirait un accès à une conscience profonde.
Seul dans son salon, au volant de sa voiture, avec ses collègues de chez Google ou Transport for London (car oui, on pratique dans les grandes entreprises de ce monde), par centaines devant un maître charismatique ou avec quelques novices réunis dans une salle de gym. Des millions d’entre nous s’adonnent désormais à cet « exercice délibéré d’attention à ce qui se passe moment après moment, dans le présent vivant – sans aucune attention ni conception ».
Dans un contexte de crise économico-écologico-sociétale dont nul ne voit le bout, chacun part en quête d’un moyen de garder la tête hors de l’eau.
Méditer, c’est laisser venir les pensées, se concentrer sur le monde extérieur, essayer d’être plus présent dans sa relation aux autres et considérer avec précision la pression.
Il faut laisser l’esprit vagabonder, vous le remarquez, vous laissez ce vagabondage s’en aller, vous accordez à nouveau votre attention à son sujet initial. Et vous répétez cela. L’important est de progresser à son propre rythme et de ressentir graduellement les bienfaits associés à cette pratique.