Virtuel et pourtant, vraiment réel ! Ce que nous faisons/stockons/envoyons sur internet n’est pas anodin pour l’environnement. Voici dix actions à entreprendre pour limiter notre pollution numérique.
Le saviez-vous ? Chaque e-mail envoyé représente 4 grammes de CO2. Or, 50 milliards d’e-mails sont échangés dans le monde toutes les heures. Un impact environnemental qui n’est pas anodin… et une bonne raison de revoir nos pratiques virtuelles, pour moins polluer le monde réel. Dans Petit guide amusant pour écolos débutants, Sarah Bienaimé 50 conseils pour moins polluer. Nous en avons sélectionné 10 qui ne concernent que notre vie sur la toile
- Se désabonner des newsletters inutiles. Parce que le stockage de mails occupe de l’espace dans les data centers. Et que ceux-ci consomment de l’électricité… Alors on fait le tri, surtout qu’il est assez facile de cliquer sur “se désabonner”.
- Eviter le “répondre à tous”, qui génère un paquet d’e-mails non lus, voire inutiles. Quand on répond, on le fait seulement aux interlocuteurs concernés.
- Faire le tri dans ses courriels. Parce que plus ils sont conservés longtemps, plus ils génèrent de CO2 (toujours pour une question de stockage). D’après Sarah Bienaimé, le réseau numérique consomme déjà 12 % de la production électrique nationale, soit l’équivalent de 8 réacteurs nucléaires. Une bonne raison d’effacer ses mails au fur et à mesure !
- Eteindre ses appareils en veille. L’ordinateur, le téléphone, mais aussi la box : quand on ne s’en sert pas, elle consomme de l’électricité sans raison valable. Un gaspillage facile à éviter en la débranchant avant de quitter sa maison ou d’aller dormir.
- Installer un bloqueur de publicités, type adblock.
- Limiter l’utilisation du cloud aux éléments dont on se sert régulièrement. Lui préférer un disque dur externe pour nos souvenirs, car il consomme moins d’énergie/
- Réduire la taille de nos mails, car plus ils sont lourds (avec des pièces jointes volumineuses, par exemple), plus leur impact est important. Wetransfer est notre ami !
- Garder son téléphone, et de manière générale, ses appareils électroniques le plus longtemps possibles. Car ils sont difficiles à recycler.
- Opter pour des appareils dont on peut remplacer la batterie et dont les composants ne sont ni collés, ni soudés, pour pouvoir être réparés.
- Utiliser un moteur de recherche écolo, qui réinvestit ses gains dans l’environnement, comme Ecosia, ou Lilo.