Vous doutez de vos capacités et de votre professionnalisme au travail ? Vous perdez vos moyens lorsqu’un de vos collègues vous demande de réaliser une tâche que vous n’avez pas l’habitude d’effectuer ? Vous paniquez à l’idée de faire face à vos responsabilités professionnelles ? Et bien si c’est le cas, il se pourrait bien que vous souffriez du syndrome de l’imposteur. Pas de panique ! Il existe de nombreux moyens de le dépasser et d'(enfin) embrasser la carrière que vous méritez !
Faire le point
Que vous soyez free-lance ou salarié, souffrir d’un sentiment constant d’illégitimité au travail peut devenir difficilement gérable sur le long terme. Pourquoi ? Car cette perception mène souvent à des comportements extrêmes et frénétiques face aux différentes tâches que vous devez effectuer. Tantôt vous procrastinez, tantôt vous vous transformez en bourreau de travail pour vous prouver que vous êtes à la hauteur. Dans les deux cas, vous trainez constamment un sentiment de déséquilibre et vous vous demandez si vos opportunités ne sont pas dues à la chance…
Un conseil : stoppez tout ! Recentrez-vous et prenez le temps pour analyser votre état du moment. Vous vous sentez angoissé ? Vous avez peur de perdre votre job ? De décevoir vos supérieurs ? Ou êtes-vous tout simplement entrain de vous battre contre un sentiment d’insatisfaction constant ? Dans tous les cas, faire le point peut être bénéfique et vous mener à comprendre les raisons qui vous poussent à ressentir ce syndrome de l’imposteur. En mettant le doigt dessus, vous allez pouvoir mettre en place des techniques pour vous détendre et reprendre le contrôle de votre productivité. Alors, écoutez-vous et n’ayez pas peur d’en parler à vos proches qui vous permettront de prendre de la hauteur sur la situation.
Continuer de travailler
Ce qui arrive fréquemment quand on souffre d’un sentiment d’imposture, c’est d’arrêter toute activité qui nous met face à ce malaise. Mauvaise idée. Souvent, ce syndrome n’est pas dû à la tâche à effectuer mais bien à un traumatisme venant de l’enfance. Un manque de confiance en soi exacerbé par une éducation souvent stricte qui met la performance au devant de l’affection… Ce besoin de validation mêlé à la peur de l’échec mène donc souvent à baisser les bras. Pourtant, continuer de travailler incarne la meilleure façon de faire face à ses démons. Rester dans l’action, contempler ses réussites, s’inscrire pleinement dans la réalité, sont autant de démarches qui prouvent que vous n’êtes pas l’imposteur que vous pensez être.
Commencer un carnet de compliments
Lorsque le syndrome de l’imposteur se fait sentir et que vous sentez que vous vous noyez dans la peur de n’être pas assez qualifié pour répondre à une demande, prenez quelques minutes. Ce temps vous permettra de refaire le point, de vous détendre en respirant et inspirant profondément mais aussi de jeter un oeil à un outil très utile : votre carnet de compliments. Vous ne savez pas encore ce que c’est ? Normal ! C’est un cahier, dans lequel vous allez noter chaque compliment, félicitation, remarque positive que vous avez reçu tout au long de votre parcours professionnel et qui vous ont marqué. Des éloges, qui, à la lecture, vous galvaniseront et vous feront relativiser sur votre sentiment d’imposture d’aujourd’hui. Car si vos qualités ont été congratulées hier, il est certain qu’elles le seront encore davantage aujourd’hui et demain, à mesure que les années d’expériences s’accumulent au compteur.