Brulures d’estomac, mauvaise digestion, tendinites, crampes, palpitations musculaires, problèmes de peau… L’acidité des aliments que l’on consomme au quotidien peut parfois rendre la vie dure à notre organisme. Mais comment manger moins acide quand on n’a pas toujours le temps de se concocter des plats élaborés ? Voici nos conseils.
Le pH parfait
Lorsque l’équilibre du corps est respecté, son pH (témoin de son acidité) avoisine entre 7,3 et 7,4. Malheureusement, il arrive que cette moyenne flanche et que le pH de l’organisme diminue. Celui-ci devient alors acide. Le nom de ce phénomène ? L’acidose. Sa conséquence ? L’apparition de mycoses, de fatigue, d’exzéma, de psoriasis mais aussi et de façon moins rare : de troubles gastriques.
Limiter les sucres raffinés et les farines blanches
Si le sucre raffiné est particulièrement appétant et peu couteux, celui-ci est pourtant nocif pour l’organisme. Une fois consommé, il ralentirait en effet la vidange gastrique et la digestion tout en favorisant les risques de reflux gastro-oeusophagiens. Heureusement, il existe aujourd’hui de nombreuses alternatives plus naturelles pour pallier à ce problème. Stévia, sirop d’érable, sucre de coco, sirop d’agave, miel (à consommer avec modération tout de même car très chargé en glucides)… Tous ces éléments sont là pour répondre à votre gourmandise. Et l’avantage c’est que vous pouvez même les mettre dans vos gâteaux ou vos açaï bowls…
Éviter les plats préparés
Trop sucrés, trop gras, trop salés… Les plats industriels ne sont généralement pas très équilibrés et sains. Pour les rendre gouteux et périssables le plus tard possible, l’industrie agro-alimentaire les charge en agents de texture et en conservateurs qui, une fois consommés, acidifient considérablement l’organisme. Résultat : vous avez du mal à les digérer et vous souffrez de brûlures d’estomac. Comme vous le savez, la simplicité est un gage de bonne santé, alors prenez quelques minutes de votre temps et essayez de vous concocter un plat simple et équilibré qui fera le bonheur de votre organisme (qui ne demande sûrement que ça).
Opter pour une alimentation végétarienne
Si vous êtes un(e) amateur(trice) de viande, sachez qu’en consommer en grande quantité n’est pas toujours très bon pour la santé. La charcuterie et la viande rouge, par exemple, sont soupçonnées par l’OMS d’être sources de cancer. Elles seraient, entre autres, responsables de l’apparition du cancer colorectal, du pancréas et de la prostate. Les viandes blanches sont généralement bourrées d’antibiotiques et de nitrite. Le poisson d’élevage est quant à lui, nourri avec des farines industrielles de piètre qualité. Tous ces éléments rendent la consommation de viande particulièrement difficile à gérer pour l’organisme. Cet excès entraîne, en effet, un taux important d’acide urique, phosphorique et sulfurique, de forts acides qu’il est difficile pour le corps d’éliminer. Voilà pourquoi nous vous conseillons de lever le pied, pendant quelques semaines voire quelques mois si vous le pouvez, sur la viande. Si vous craignez de ne pas parvenir à maintenir votre apport en protéine, rassurez-vous, aujourd’hui, il existe des alternatives végétales qui couvrent les besoins proteinés du corps. Alors lancez-vous !
Consommer les légumes crus
Les légumes crus regorgent de vitamines, de minéraux, d’oligo-éléments, d’antioxydants, de fibres, de chlorophylle, d’oxygène et d’enzymes naturels là pour booster l’organisme. Ils permettent notamment de faciliter l’élimination des déchets, de détoxifier les organes, de vivifier les défenses immunitaires mais aussi de donner de l’énergie au corps pour qu’il puisse maintenir l’équilibre de son pH. À consommer sans modération.
Faire le plein de fibres
Si les fibres sont particulièrement bénéfiques pour l’organisme, elles permettent entre autres de diminuer l’acidité du corps en facilitant le transit intestinal tout en maintenant l’humidité du colon et des intestins. En moyenne, le corps a besoin de 30g de fibres alimentaires par jour pour pouvoir marcher à plein régime. En complément, une bonne hydratation basée sur la consommation de 2 litres d’eau à température ambiante par jour, est également idéale afin de permettre à l’organisme de se réguler.
Les aliments à favoriser :
Les fruits : Dattes, bananes, pommes, pêches, poires, fraises, framboises
Les légumes : Brocoli, épinards, kale, germinations, haricots
Les noix et graines : Amande, noix du Brésil
Les céréales : Farines complètes