Le dimanche 28 octobre prochain, la France basculera à nouveau dans l’heure d’hiver. Tous les accessoires de mesure du temps seront reculés d’une heure. Instauré en 1976 à la suite du choc pétrolier de 1973 et 1974, cet ajustement a été mis en place pour permettre des économies d’énergie. Il marque aussi pour l’organisme humain et la nature, l’entrée dans l’automne, après le feu de l’été et avant le repli de l’hiver.
Une période d’introspection
Période importante, influencée par la diminution de la luminosité, elle prépare le corps et l’esprit au repos et à l’introspection. Mais elle est différemment vécue d’une personne à l’autre. Pourquoi ? Les arbres se dénudent, les jours raccourcissent, les nuages assombrissent le ciel ; autant de signes qui perturbent le rythme chronobiologique. Et s’en suit parfois de la fatigue, des problèmes cardiaques, des endormissements diurnes, des syndromes mélancoliques ou dépressifs. Elle ravive des blessures non cicatrisées.Faut-il encore changer d’heure ?
Sa spécificité réside dans un dialogue avec le corps, installé par l’intermédiaire d’un test musculaire. C’est ainsi que le praticien va pouvoir identifier rapidement les nœuds, les blessures anciennes, les zones de conflits non résolus qui nous empêchent de vivre tranquillement le rythme des saisons et d’accepter ce qui se présente sans nostalgie ou tristesse exagérée.
Par Sarah ALIMONDO,
Présidente du Syndicat National des Kinésiologues