Culpabiliser, culpabilité, bien-être, confiance en soi, wellness, holissence

C’est décidé, j’arrête de culpabiliser !

Vous la connaissez probablement, cette petite voix intérieure qui vous questionne régulièrement : “qu’est-ce que j’ai raté pour que ça se passe comme ça ?“, “qu’est-ce que je n’ai pas bien fait ?“… Cette petite voix a un nom : elle s’appelle “culpabilité” et ne nous veut pas forcément du bien. Pourquoi culpabilisons-nous et comment arrêter ? Réponse !

Culpabilité, pourquoi es-tu là ?

Que ce soit pour le “soi disant” écart nutritionnel d’hier soir, une réaction disproportionnée qui fait suite à ce que nous avons pu dire ou faire, ou un regard sévère que nous lance une maman suite à un caprice de notre enfant… La culpabilité s’immisce dans notre quotidien, pour tout et n’importe quoi. Et c’est bien là qu’est le problème car, petit à petit, ce sentiment peut s’avérer dévastateur. Pourtant, le plus souvent, cette culpabilité est simplement “mal placée” et irréelle. Il faut dire que nous vivons dans une société où l’idée que l’on se fait de la perfection n’est pas la même pour tous. Une femme qui mène une brillante carrière tout en gérant sa vie de famille est une “femme qui assure” selon beaucoup. Pourquoi celle qui n’est pas comme cela n’assurerait-elle pas, elle aussi ? Sans oublier les bons vieux diktats de la beauté érigés par les magazines féminins et milieu de la mode, qui font défiler des tailles 36 tandis que la taille moyenne des Française est un 40-42 ! Même dans l’intimité d’un couple, la culpabilité est là. Notamment quand il est question de désir, où nous ne sommes pas toujours sur la même longueur d’onde avec notre partenaire.

Comment arrêter de culpabiliser ?

De nombreux philosophes et psychologues se sont et se penchent toujours sur la question : comment arrêter de culpabiliser ? Malgré les mentalités qui bougent et évoluent, le sentiment de culpabilité est de plus en plus présent dans notre société. Évidemment anti-bénéfique/productif/épanouissant, il est essentiel pour notre bien-être de s’en défaire. Mais comment ? Clouez le bec à votre juge intérieur. C’est lui qui vous met régulièrement la pression. C’est à cause de lui que vous vous dites que vous n’êtes pas assez “tout” car vous voulez être “tout” : agréable, sociable, disponible… Dites stop à l’auto-flagellation. C’est fatigant, ça mine le moral et c’est anti-productif. Faites des choix, décidez de ce que vous pouvez faire et ne pas faire. De cette manière, vous évitez les déceptions et donc, la culpabilité. Revoyez vos tournures de phrases. Évitez de commencer par “je dois” mais remplacez par “ça serait bien si“. Par la notion de devoir, l’attente est grande et la déception peut être compliquée à digérer si le résultat n’est pas au rendez-vous. Laissez-vous une marge de manœuvre. Ne voyez pas l’échec comme quelque chose de nécessairement négatif… car il peut vous tirer vers le haut ! Effectivement, il ne faut jamais perdre de vue que l’on apprend toujours de ses erreurs. Entourez-vous des bonnes personnes. Celles qui vous connaissent, qui vous conseillent, qui sont là pour vous. Fuyez celles qui sont négatives et qui ne loupent pas une occasion de vous renvoyer à vos échecs. Enfin, écoutez VOS désirs et envies. C’est la clé pour vivre de façon plus sereine et commencer à mettre fin à ce sentiment de culpabilité.