Le titre sonne comme une promesse de bonheur ! Celle de mieux se connaître, s’aimer et s’exprimer grâce à l’écriture. Florence Servan-Schreiber nous en parle, dans son dernier livre, comme une thérapie accessible destinée à se faire du bien.
À la main ou avec un ordinateur, l‘essentiel est de se libérer sans viser la perfection et profiter des effets secondaires positifs reconnus de l’écriture. Poser les mots permet d’éviter de voir nos émotions ressurgir sous formes de ruminations, de rêves perturbants ou d’anxiété. Telle une délivrance, déposer sa complainte nous allège et nous libère. Ecrire pour soi permet aussi de ranger sa chambre intérieure, l’écriture fonctionnant alors comme un vide-grenier. Mais elle peut aussi nous aider à provoquer l’avenir car noter ses objectifs et envies décuple les chances de les mener à terme.
Ecrire requiert de la patience, telle une méditation. On crée une nouvelle habitude en vingt et un jours. Il en faut quatre-vingt-dix pour qu’elle devienne un usage et différentes types d’écritures ont des effets secondaires tout à fait désirables. Certains sont thérapeutiques, d’autres plus proches de la psychologie positive.
L’écriture expressive, mise au point par James Pennebacker, est une technique par laquelle on raconte, par écrit, à plusieurs reprises, un évènement personnel traumatisant et/ou générateur de stress. Lorsque nous parvenons enfin à une narration, nous avons mis de la distance entre les faits et les émotions qui les accompagnent.
L’écriture proprioceptive, elle, nous permet d’exprimer nos pensées par écrit pour pouvoir y réfléchir sur le champ. Le jeu de cette écriture consiste à écouter notre petite voix intérieure et retranscrire le monologue qui nous traverse. L’un de ses bénéfices est de laisser s’échapper le trop-plein de nos vies hyper-remplies.
Le but de l’écriture est aussi de laisser éclater notre créativité, notre curiosité et faire taire nos pampires comme les appellent l’auteure. À savoir nos peurs créatives qui créent des blocages comme le désir de perfection ou la procrastination.
Dans son livre Florence Servan-Schreiber liste tout un tas d’astuces et de guides pour nous aider à nous y mettre. Elle nous y parle aussi de ses ateliers d’écriture qui sont une plateforme d’expression et permettent de s’essayer à différentes techniques pour trouver celle qui nous convient.
Le but, écrire sans pression, y prendre de plus en plus de plaisir, aller à la rencontre de soi-même et surtout s’épanouir ! Merci Florence !
Prenez soin de vous et de vos proches !