Faites-vous partie de la grande famille des personnes n’arrivant pas (ou rarement) à dire « non » ? Qu’il s’agisse de rendre un service, faire des heures sup’, adapter votre emploi du temps, vous n’osez jamais clairement exprimer que la situation ne vous convient pas. Alors, pourquoi s’acharner à dire « oui » quand le cerveau, lui, ne rêve que de dire « non » ?
Sont souvent en cause peurs et besoins irrationnels : se sentir utile, peur d’être impoli, décevoir, donner une mauvaise image, être désagréable, asociale, ne plus être aimé… Et pourtant, dire constamment « oui » peut rapidement polluer votre vie engendrant plus de souffrances que de réjouissances.
Clé de l’épanouissement personnel, dire « non » n’est en rien égoïste. En répondant plus fréquemment par la négative, vous vous donnez la priorité tout en affirmant votre personnalité, vos envies, besoins et pensées. Si cette soirée ne vous dit rien, pourquoi vous forcer à y aller ? User du « non », c’est aussi donner plus de valeur à vos « oui » et gagner du temps en maîtrisant vos moments libres. C’est surtout recouvrer confiance en vous, en cessant de vous rabaisser.
Attention, il ne s’agit pas de tomber dans l’excès inverse ! Donnez toujours à vos refus une explication honnête et claire sans glisser dans les justifications ou les mauvaises excuses. Vous avez parfaitement le droit de dire « non ». Ce changement de comportement peut amener un remaniement de votre cercle relationnel. C’est une bonne chose qui vous permettra d’avancer entouré de personnes bienveillantes. Exit les intéressés.