Qu’on se le dise, on adore la junk food ! C’est bon, c’est rapide et en plus ça ne demande pas de faire la cuisine ni la vaisselle après une journée éreintante. Seule ombre au tableau, ça n’est pas vraiment bon pour la santé. Mais à quel point est-ce mauvais ? Est-ce si terrible que ça lorsqu’on en mange rarement ? Décryptage d’un plaisir coupable.
Des repas caloriques
Burgers, nuggets, frites, pizza, glaces… Tous ces repas sont extrêmement satisfaisants pour nos papilles. Et s’ils le sont autant, c’est parce qu’ils sont truffés de sel, de sucres, de graisses saturées et d’exhausteurs de goût industriels. Ces éléments, rendent les aliments appétissants mais aussi particulièrement caloriques et peu nutritifs. Il faut dire que l’industrie du fast food n’a pas d’autres choix que d’utiliser ce type d’aliments… D’abord pour minimiser les coûts et vendre leurs plats au prix le plus attractif possible mais aussi pour qu’ils soient plus rapides à préparer. Surgelés, déshydratés, en conserves… De nombreuses chaînes privilégient la quantité à la qualité et ce mode de fonctionnement se ressent directement dans le corps. Car finalement, ce n’est pas tant le burger ou les frites qui posent ici problème, mais bien l’effet d’accumulation. Poussés à consommer, les clients repoussent les limites de leur corps et créent ainsi des inflammations de l’intestin menant à l’apparition de problèmes chroniques, des engorgement du foie et de façon plus grave une obstruction des artères ou l’apparition de diabète…
Bien sûr, ces problèmes ne concernent pas les consommateurs modérés. Alors si vous voulez manger de la nourriture de fast-food, mieux vaut la cuisiner vous-même à la maison car vous pouvez à la fois contrôler les apports en gras ou en sucre, mais aussi savoir d’où proviennent vos aliments, et c’est ça qui fait toute la différence.
Des ingrédients de mauvaise qualité
Au-delà du sucre, du sel et des graisses saturées qui proviennent de la cuissons et de la façon dont sont assemblés les aliments pour en faire un produit fini, ce sont les matières premières elles-même qui sont en cause. Même si de nombreuses chaînes affichent les mentions « bio », « élevage en plein air » et même « label rouge », un certain nombre d’entre elles continuent d’acheter des produits de mauvaise qualité provenant d’élevages industriels. Pire, certains steaks contiendraient même la viande reconstituée de plus de 100 vaches différentes ! Toutes, sont généralement nourries grâce à une alimentation riche en OGM et en antibiotiques. Ces OGM, contenus principalement dans la viande rouge donc, ont été identifiés par L’OMS comme étant des facteurs aggravant du cancer colorectal.
Concernant les fromages fondus très répandus dans la restauration rapide, ces derniers contiennent des sels de fonte qui sont des phosphates. Ils sont notamment responsable de troubles cardiaques et respiratoires, mais aussi de dépot de calcaire dans les reins ou de la déminéralisation des os…
Des recettes addictives
Et si la malbouffe avait un réel impact sur le cerveau ? Cette notion semble invraisemblable et pourtant ! Cette supposition s’avère être vraie ! Digne d’une drogue, la nourriture de fast-food trouble le sommeil, et perturbe l’organisme pour le rendre accro. Le but ? Que vous en vouliez toujours plus. En cause ? Le sel que contiennent les aliments qui, une fois consommés libèrent de la dopamine. Cette hormone que l’on appelle « hormone du bonheur » agit sur le circuit de la récompense et du plaisir. Rajoutez à ça le sucre, hautement addictif ainsi que les exhausteurs de goûts qui rendent les aliments plus appétissants et là vous avez le schéma parfait de la dépendance qui se dessine devant vos yeux.
En résumé : manger du fast-food, oui, mais à quel fréquence ?
Vous l’aurez compris, les plats de fast-foods ne sont pas très sains pour l’organisme surtout lorsqu’ils sont consommés en excès et en l’absence d’une alimentation équilibrée pour contrebalancer leurs effets. En revanche, manger un burger, une pizza ou tout autre spécialité une fois par mois ne fait de mal à personne et peut même représenter un réel moment de plaisir à partager en famille. Une fois de plus, tout est une question d’é-qui-libre ! Alors faites vous plaisir… Avec modération.