Chargés en sels d’aluminium et autres ingrédients nocifs pour la santé, les formules de déodorants classiques commencent à être remplacées par des alternatives clean et sans risques. Et si c’est à priori une bonne nouvelle pour nous consommateurs, il s’avère que la transition entre les deux produits est parfois plus difficile qu’elle n’y paraît…
Transpiration excessive, odeurs fortes, sensations d’inconfort, taches jaunes sous les bras… Passer d’un déodorant classique à un déodorant naturel est généralement compliqué tant la transition peut parfois prendre quelques mois. Et il faut bien l’avouer, durant ce laps de temps, la plupart d’entre nous ont craqué et sont retournées à leurs bonnes vieilles habitudes… Pour que cette fois soit la bonne il faut d’abord mettre toutes les chances de notre côté.
Effectuer une transition en hiver
Si, comme nous, vous avez utilisé un déodorant chargé en sels d’aluminium toute votre vie, il est fort possible que votre corps ait besoin de cette substance pour réguler votre transpiration. Privé d’anti-transpirant celui-ci devra donc puiser dans ses propres ressources pour faire son travail correctement. Résultat : vous transpirez plus et quelques odeurs peuvent apparaître en fin de journée. Des inconvénients qui sont plus faciles à gérer en hiver, où les températures sont plus basses qu’en été. Il est donc préférable d’effectuer votre transition à ce moment de l’année.
Avoir une hygiène impeccable
Pour éviter que les bactéries responsables des mauvaises odeurs prennent le dessus, il est important d’avoir un hygiène quotidienne irréprochable. Nettoyez vos aisselles vigoureusement matin et soir avec un savon surgras aux ingrédients naturels. Une fois sortie de la douche, séchez la zone à l’aide d’un mouchoir à usage unique avant d’appliquer votre nouveau déodorant à la formule clean. Ce dernier geste permet de ne pas maintenir les aisselles humides, ce qui peut être source de prolifération de bactérie.
Faire des masques
Souvent négligées les aisselles ont pourtant besoin de toute votre attention pendant cette période de transition. Une à deux fois par semaine, vous pouvez ainsi y appliquer un masque détox afin d’accélérer le processus de régulation naturelle de la sudation. Ce masque peut être formulé à base de deux cuillères à soupe d’huile de jojoba ou d’abricot ( des ingrédients qui maintiennent l’eau dans les tissus de la peau), de 3 cuillères à soupe de pulpe d’aloe vera (pour désaltérer l’épiderme) et de 3 gouttes de tea tree pour ses propriétés anti-bactériennes. Laissez poser le tout 5 minutes et rincez à l’eau tiède.
Ne pas perdre patience
Si vous risquez de vivre quelques petits moment de gène durant votre détox d’anti-transpirant, ne perdez pas espoir ! Nous sommes certes très inégaux vis à vis de la façon dont le corps réagit aux changements mais une chose est sure : votre peau et votre organisme vont se faire doucement mais sûrement à cette nouvelle routine ! À condition que vous leur laissiez le temps ! Car si les formules aux compositions douteuses vous ont donné l’habitude d’obtenir des résultats en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, cette fois-ci, il faudra accorder à votre corps les jours voire les semaines dont il a besoin. En tout cas une chose est sure : le jeu en vaut la chandelle !