Depuis quelques années, les marques de cosmétiques sont en plein éveil écologique. Plus clean, plus transparentes, plus respectueuse de la santé des consommateurs, plus tournées vers la préservation de la planète et de ses écosystèmes… Décryptage d’un nouveau courant ultra responsable venu des Etats-Unis : la Blue Beauty .
La Blue Beauty, qu’est-ce-que c’est ?
Entre les filtres solaires réputés pour nuire aux coraux, les micro-billes de plastique présentes dans les gommages ou les formules non bio-dégradables… La faune et la flore marine agonisent. C’est en faisant ce constat que le projet « Blue Beauty » est né. Dirigé par Jeannie Jarnot (créatrice de Beauty Heroes) et Kapua Browning (fondateur de Honua Skincare), ce courant soutient la préservation des mers et des océans en mettant en avant un processus de production 100 % éco-responsable.
Comment ? Tout simplement en invitant les acteurs majeurs de l’industrie cosmétique à repenser leurs mécanismes de fabrication. Ceux-ci comprennent la transformation, la production, la dégradabilité, l’impact carbone, l’économie circulaire et, bien-sûr, la qualité des ingrédients présents dans leur formules. Grâce à cette procédure éthique, les marques déjà impliquées dans la cause écologique font un pas de plus en faveur du bien-être de la planète mais aussi de la santé de leurs clients !
Blue Beauty and Green Beauty : quelle(s) difference(s) ?
L’arrivée de la Green Beauty a révolutionné le marché des cosmétiques. Elle témoigne d’une prise de conscience, opérée par les marques qui chargeaient leurs formules d’agents agressifs, d’huiles minérales obstruantes et de perturbateurs endocriniens.
La vague verte est le signe d’un réel retour aux sources. Elle met de côté les listes INPI trop chargées d’éléments incompréhensibles pour les non initiés et prône l’utilisation d’ingrédients bio issus de la nature. Un élan presque régressif – mais nécessaire pour apporter un réel changement – qui fait très vite place à la tendance Clean Beauty puis à celle de la Blue Beauty. Ces dernières sont très similaires puisqu’elles éduquent le consommateur à l’utilisation de cosmétiques non toxiques. Ce qui les différencie ? La Blue Beauty se préoccupe davantage de la façon dont la production et l’utilisation de produits de beauté affectent spécifiquement le bien-être et la préservation des océans. Une vision qui nécessite une implication à 360 degrés des marques.
Des packaging aussi clean que les formules
Si 80 % des déchets marins proviennent d’activités terrestres, 75 % d’entre eux sont entièrement composés de plastique… Voilà pourquoi la Blue Beauty prône l’utilisation de packagings “zéro déchets” créés grâce à des matières entièrement recyclables comme le verre ou encore des bio-matériaux.
Le mouvement conseille également aux labels de s’orienter vers des emballages fabriqués principalement en coton bio. D’autres pistes mènent, quant à elles, vers l’utilisation d’algues vertes toxiques, de déchets Industriels d’algues brunes, mais aussi de déchets verts comme les épluchures, les fleurs fanées, les branchages, les feuilles mortes, ou encore les champignons…
Affaire à suivre !
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Prenez soin de vous et de vos proches !