A New York, les foodistas ne jurent que par elle. La farine de café, issue des fruits qui entourent les grains que l’on a coutume de torréfier, a tout pour plaire. Fer, fibres, antioxydants, potassium, protéines… Elle a tout !
Zéro déchet
Avez-vous déjà vu un caféier ? Surprise ! Cet arbre de deux à trois mètres de haut (dans les plantations) présente des fruits rouges comme des cerises… et que l’on appelle d’ailleurs des cerises. Le grain de café, lui, se cache à l’intérieur : c’est le noyau. Mais pour faire du café, on utilise que les grains. Le reste est jeté ou utilisé comme engrais. Du gâchis ? Plus pour longtemps : aux Etats-Unis, un ancien cadre de Starbucks a trouvé le moyen de recycler la pulpe de café…
En récupérant l’enveloppe des grains, en la séchant puis en la broyant, Dan Belliveau obtient une farine, qui a la consistance de celle de blé, d’épeautre ou de riz… Mais bien plus de propriétés. D’après l’analyse livrée sur le site Coffee Flour, la farine de café contiendrait plus de fibres que la farine de blé, plus de fer que les épinards frais, moins de gras et plus de fibres que la farine de noix de coco, plus d’antioxydants qu’une grenade, plus de protéines que le chou et plus de potassium que la banane. On en reste pantois !
Ingrédient branché
Pour couronner le tout, la farine de café ne contient pas de gluten – et, contre toute attente, très peu de caféine. Aux Etats-Unis, elle fait désormais partie des basics pour préparer muffins, brownies et autres gâteaux populaires. On ne l’utilise pas seule, mais dans une proportion de 15 %, en général. Et, si elle ne donne pas aux préparations le goût de café, elle leur apporte des notes florales, d’agrumes et de fruits grillés. Le seul reproche que l’on pourrait lui faire ? Ce serait de ne pas être encore commercialisée en France !